Nouvelle exposition du PARCUM : "Aan tafel"

Livres de cuisine, blogs culinaires, influenceurs culinaires, tendances culinaires branchées ou restaurants branchés. Vous ne pouvez pas le manquer aujourd'hui. Tout le monde a quelque chose à voir avec la nourriture : manger, cuisiner, faire la fête, jeûner, ... La nourriture est quotidienne et intemporelle. Mais pensez-vous parfois à la signification culturelle, philosophique ou religieuse de la nourriture ? A table, les thèmes tels que l'identité et la solidarité occupent une place centrale. Après tout, ce que vous mangez et comment vous le faites en dit long sur qui vous êtes, d’où vous venez et ce que vous représentez.

Cette exposition explore l'interaction entre la nourriture et la religion. Pour de nombreuses personnes dans le monde, la religion détermine quoi, quand et comment ils mangent. L'exposition met en lumière les règles alimentaires, les coutumes et les traditions du judaïsme, de l'islam et du christianisme. Quel rôle joue la nourriture dans la vie quotidienne des croyants ? Quelle place la nourriture a-t-elle dans les célébrations, les rituels et les traditions ? Quelle est l’origine et la signification de certaines règles et coutumes ? Vous approfondirez trois thèmes : les lois alimentaires, le jeûne et la célébration.

Rejoignez-nous à table et découvrez l'histoire des matzos, la bataille entre le carnaval et le jeûne et la signification de l'eau de Zamzam. Le musée raconte l'histoire à travers des œuvres d'art et des objets patrimoniaux d'ici et d'ailleurs : une majestueuse tapisserie du XVIe siècle, plusieurs objets spéciaux de la culture visuelle juive et islamique, un triptyque du XVIe siècle du peintre malinois Michiel Coxcie et plusieurs chefs-d'œuvre flamands. dont une chape du XVIe siècle et le bâton épiscopal de Saint Martial du XIIIe siècle.

Cette exposition fait partie du projet de patrimoine culinaire de Louvain ' ERFOOD ', une collaboration entre les partenaires d'Erfgoedlabo Leuven.

Informations pratiques

Parc Abbaye 7
3001 Louvain

info@abdijvanpark.be
016 27 44 80

Heures d 'ouverture

Lundi : fermé
Mar : 10h00 - 17h00
Mer : 10h00 - 17h00
Jeu : 10h00 - 17h00 Vendredi : 10h00 - 17h00 Samedi : 10h00 :00 - 17h00 Dim : 10h00 - 17h00

Ouvert les jours fériés,
sauf le lundi

Des billets

12 euros | standard
10 euros | détenteur de réduction
7 euros | 12 - 18 ans
2 euros | taux d'opportunité
gratuit | - 12 ans, ICOM,museumPASSmusées

PARCUM

À la découverte du patrimoine funéraire sculpté de Wallonie : 1. Le Hainaut

Rares sont les églises de Wallonie qui n’abritent pas de monuments ou de dalles funéraires. Et pourtant, cette catégorie de patrimoine religieux est souvent oubliée ou peu valorisée. Afin de lui redonner l’attention qu’elle mérite, une série d'articles diffusés chaque mois vous propose de partir à la découverte du patrimoine funéraire sculpté de Wallonie et de toute sa richesse, avec un focus sur l’époque moderne.

(suite…)

Première Nuit Blanche à Namur : Saint-Loup et le Musée diocésain participent !

Le 24 mai prochain, une quinzaine d’institutions muséales, culturelles, patrimoniales et scientifiques de Namur ouvrent leurs portes le temps d’une nocturne. De 18h à minuit, elles accueilleront gratuitement le public et lui proposeront en continu des activités de courte durée.

En s’ouvrant à d’autres partenaires culturels que les musées, cette première nocturne dans la capitale wallonne souhaite témoigner du dynamisme, de l’originalité et de l’éclectisme des institutions établies sur le territoire namurois. Parmi celles-ci, deux lieux mettront particulièrement en avant le patrimoine religieux : le Musée diocésain – Trésor de la cathédrale, et l’église Saint-Loup.

Créé à la fin du XIXe siècle, le Musée diocésain de Namur conserve et valorise le patrimoine historique et artistique religieux du diocèse de Namur. Conservatoire et lieu d’exposition pour les œuvres mises en dépôt par les fabriques d’église, il préserve une collection d’œuvres très variées provenant de paroisses et d’anciennes abbayes du diocèse de Namur : sculptures, peintures, mais aussi du patrimoine plus fragile comme des verres médiévaux, des textiles et des manuscrits. Le Musée diocésain conserve également les chefs-d’œuvre du trésor de la cathédrale Saint-Aubain. Durant la Nuit Blanche, les visiteurs seront accueillis au son du grand orgue de la cathédrale : toutes les heures, des organistes effectueront des prestations d’une vingtaine de minute. L’ambiance sera plus intimiste dans les salles du Musée diocésain, où des étudiants en histoire de l’art présenteront en continu des objets moins connus, voire jamais exposés, en provenance des églises de Namur.

Située dans le cœur historique de Namur, l’église Saint-Loup constitue un des joyaux de l’art baroque des anciens Pays-Bas méridionaux. Edifiée entre 1621 et 1645 par l’architecte Pieter Huyssens, frère de la Compagnie de Jésus, elle constitue une traduction fidèle des préceptes de la Réforme catholique ou Contre-réforme du XVIe engagée par le Concile de Trente. Créée en 2012, l’ASBL Les Amis de l’église Saint-Loup à Namur réunit des bénévoles soucieux du patrimoine. Ses objectifs sont de rendre l’église accessible au grand public, de récolter des fonds afin de mener des projets de restauration, d’actualiser l’inventaire du patrimoine mobilier, et de permettre l’accueil d’événements culturels : concerts, expositions, conférences... dans le respect du lieu. À l'occasion de cette première Nuit Blanche, l'église Saint-Loup ouvrira ses portes aux visiteurs. Les Amis de l'église Saint-Loup se chargeront de l'accueil. Les visiteurs auront l'occasion de visualiser des œuvres baroques (sculptures et orfèvrerie) exposées dans les collatéraux, dans la continuité de l'exposition "Mains de Maîtres", organisée au Musée des Arts décoratifs de Namur. De plus, ils pourront assister à des petits concerts de musique classique, proposés par les étudiants de l'Imep.

Que pourrez-vous encore découvrir lors de cette Nuit Blanche ?

  • Le passé agricole de Jambes au Musée de la Tour d’Anhaive ;
  • Les chansons préférées des Namurois.e.s au Centre culturel – Théâtre de Namur ;
  • Le chantier de rénovation du TreM.a – Musée des Arts anciens ;
  • Une rencontre avec Jules Brognet, fondateur de la Société archéologique de Namur ;
  • L’histoire de la Maison de la Culture dans une ambiance sixties au Delta ;
  • Des vidéos-poèmes à la Maison de la poésie et de la langue française ;
  • Un jeu de connaissances sur la ville en transition au NID ;
  • Des joutes d’impro devant les œuvres au Musée Félicien Rops ;
  • Un meurtre à élucider dans les salles des Bateliers – Musée des Arts décoratifs ;
  • Les collections scientifiques de l’Université de Namur ;
  • L’histoire de l’informatique au Computer Museum NAM-IP ;
  • Les premiers commandos belges au Musée des commando.

Retrouvez toutes les informations sur la page Facebook de la Nuit Blanche ou dans l’agenda du site de la ville de Namur.

(Photos © KIK-IRPA, Bruxelles)

Contacts et informations :

  • Musée diocésain de Namur – Trésor de la cathédrale :

musee.diocesain@diocesedenamur.be

0498 71 03 16

musee-diocesain.be

  • Eglise Saint-Loup :

visites@eglise-saint-loup.be

eglise-saint-loup.be

mercredi de 14h00 à 18h00
samedi de 11h00 à 18h00
dimanche de 14h00 à 18h00
  • Coordination de la Nuit Blanche :

lesbateliers@ville.namur.be

081 24 87 23

Lise Constant et Maura Moriaux

 
 

Un Trésor du Grand Séminaire de Namur à Paris !

Un exceptionnel livre d’heures du 15e siècle, conservé au Séminaire de Namur, est actuellement présenté dans l’exposition « Les Arts en France sous Charles VII » au musée de Cluny, à Paris. Un beau coup de projecteur sur ce manuscrit classé au titre de Trésor de la Fédération Wallonie-Bruxelles, et une rare occasion de l’admirer aux côtés d’autres chefs-d’œuvre contemporains. Une exposition à découvrir jusqu’au 16 juin prochain.

Les arts en France sous Charles VII, 1422-1461

À travers cette exposition, le musée de Cluny met en lumière un moment charnière de l’histoire et de l’histoire de l’art : le renouveau artistique qui naquit dans le royaume de France au sortir de la guerre de Cent ans, à l’époque du règne de Charles VII (1422-1461).

L’exposition entend montrer toute la diversité de la production artistique pendant le règne de Charles VII. Elle rassemble de prestigieux manuscrits enluminés, peintures, sculptures, pièces d’orfèvrerie, vitraux et tapisseries. Des œuvres exceptionnelles y figurent, comme le dais de Charles VII (tapisserie, musée du Louvre), le manuscrit des Grandes Heures de Rohan (BNF) ou le tableau de l’Annonciation d’Aix (Aix-en-Provence) par Barthélémy d’Eyck. Une section entière est dévolue à Jean Fouquet, l’un des plus grands peintres français du 15e siècle, et enlumineur de génie.

Le manuscrit de Namur, un petit chef-d’œuvre

Le manuscrit du Séminaire est un livre d’heures, un recueil de prières et de courts offices utilisé pour la prière quotidienne des heures. Ce type de livres connait un très grand succès au 15e siècle. Supports pour la dévotion privée, réservés à l’élite, les livres de prières étaient aussi un signe de prestige social.

Le prophète David, par Enguerrand Quarton. Livre d’heures à l’usage de Rome, Enguerrand Quarton, Pierre Villate et anonymes, Provence, vers 1450. Séminaire de Namur, ms. Inv. 83. Enguerrand Quarton fait partie des grands artistes novateurs du 15e siècle dont la carrière est explorée par l’exposition. Il participe pleinement au renouveau artistique de l’époque, en proposant une vision plus immédiate et plus illusionniste du monde.

Le livre d’heures de Namur est exceptionnel à plusieurs titres. Pas moins de cinq artistes ont pris part à sa réalisation, vers 1450. C’est un véritable portfolio de quelques-uns des meilleurs artistes de l’époque. Parmi ces artistes figure Enguerrand Quarton. Originaire du diocèse de Laon, il s’est installé à Avignon vers 1447, où il peint pour des notables et des prélats. Avec le peintre Barthélemy d’Eyck, c’est un des ténors de la peinture provençale à l’époque du roi René d’Anjou (1409-1480), un des plus importants mécènes de la fin du Moyen Âge. La production conservée de Enguerrand Quarton est de très haut niveau, mais aussi très rare. Deux pages peintes du livre d’heures de Namur sont de sa main. Ce manuscrit est ainsi le plus riche représentant de la peinture provençale du 15e siècle conservé en Belgique.

Le manuscrit de Namur est présenté dans la dernière section de l’exposition, apothéose consacrée aux artistes actifs en Provence autour de René d’Anjou. Un autre manuscrit enluminé par Enguerrand Quarton est exposé, le missel de Jean des Martins (BnF, NAL 2661). Il côtoie d’autres chefs-d’œuvre, comme le Livre des tournois (BnF, français 2695) et l’Annonciation d’Aix, tableau clou de l’exposition, de Barthélemy d’Eyck.

Hélène CAMBIER

Plus d’infos :

Les arts en France sous Charles VII, 1422-1461

Paris, Musée de Cluny

Jusqu’au 16 juin 2024

voir aussi le dossier de presse consultable en ligne.

 

Une exposition en partenariat avec la Réunion des musées nationaux – Grand Palais.

Exposition organisée avec la collaboration exceptionnelle de la Bibliothèque nationale de France.

Avec le soutien de The Selz Foundation, The Ruddock Foundation for the Arts, la Fondation Etrillard et The New York Medieval Society.

Commissariat

Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé de Chantilly

Maxence Hermant, conservateur en chef à la Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits, service des manuscrits médiévaux

Sophie Lagabrielle, conservatrice générale au musée de Cluny, en charge des peintures, vitraux et arts graphiques

Séverine Lepape, directrice du musée de Cluny et conservatrice générale (commissaire générale)

Bienvenue à Emmanuelle Job

Née à Verviers en 1978, elle grandit à Verviers avec des parents enseignants et une grande sœur qui deviendra infirmière. Après des humanités générales, elle termine dans un premier temps un cycle d’étude à Saint-Luc à Liège puis intègre l’atelier de restauration de l’Ecole nationale supérieure des Arts visuels de la Cambre à Bruxelles en 1999. Elle termine ses études en 2004. L’année suivante, elle entre à l’Institut royal du Patrimoine artiste comme conservatrice-restauratrice dans la Cellule d’Etude de Décors de Monuments historiques, qui deviendra plus tard la Cellule Décors des Monuments. Elle y travaille toujours et gère de nombreux chantiers d’étude dans le cadre de projets de restauration de bâtiments classés. Elle poursuit également sa carrière de conservatrice-restauratrice de peintures de chevalet en tant qu’indépendante complémentaire.

Engagée à mi-temps dans le Service du Patrimoine de l’Evêché de Liège depuis ce 04 mars 2024, elle renforce l’équipe composée déjà de deux personnes. Elle est impliquée dans des projets de publications et apporte conseils et expertise auprès des Fabriques d’églises et acteurs pour la sauvegarde et la conservation du Patrimoine religieux.

Le CIPAR dans le COM D'AB d'1RCF

Avez-vous déjà écouté une des chroniques du CIPAR sur 1RCF? Comm d'ab une émission présentée par Yves Thibaut de Maisières, le magazine d'exploration des COMmunautés et ABbayes en Belgique nous offre une belle place au CIPAR pour présenter notre travail au quotidien. Voici la liste des sujets des enregistrements jusqu'à présent :

  • Une immersion dans le patrimoine pour les étudiants, 19.04.2024.
  • L'analyse des risques, 27.03.2024.
  • Deux trésors classés en Wallonie !, 28.02.2024.
  • Adapter le lieu de culte à un public spécifique, 09.02.2024.
  • Réaliser des inventaires dans les églises, 26.01.2024.
  • Réaliser des plans d'évacuation d'églises, 22.01.2024.
  • Pourquoi sauver le patrimoine religieux ?, 15.01.2024.
  • La crèche de Noël, en trois épisodes, 13-15-20.01.2024.
  • L’icône de Chimay, un trésor du XIVe siècle !, 7.11.2023.
  • Exposition « Chanter le sacré », 27.11.2023.
  • La sécurisation, 7.11.2023.
  • Notre-Dame de Foy, un lieu de pèlerinage encore méconnu,  6.10.2023.
  • La genèse de l’association, 5.10.2023.
  • Les missions du CIPAR,  4.10.2023.
Ces chroniques sont chaque fois reprises sur notre page revue de presse. Pour les écouter, cliquez ici

Réaliser l’inventaire du mobilier de votre église : Pensez-y lors de l’élaboration du budget

L’inventaire du patrimoine mobilier est une obligation qui incombe aux fabriques d’église. La Fédération Wallonie-Bruxelles a pris un décret qui impose la transmission de cet inventaire à son administration dans un délai de cinq ans. L’inventaire sera indispensable en cas de regroupement ou de fusion de fabriques d’églises. Il l’est également en matière de prévention de vol, d’ouverture de l’église et de valorisation du patrimoine. Il doit être réalisé selon certains normes précisées par l’administration du patrimoine de la FWB.

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Procession annuelle à Hives et à La Roche-en-Ardenne

Le 1er et le 2 juin prochain auront lieu deux processions, respectivement à Hives et à La Roche-en-Ardenne. En plus de présenter cet événement en Ardenne, il s’agit là aussi d’une bonne occasion pour communiquer quelques astuces efficaces à mettre en application, afin de protéger ce patrimoine religieux processionné.

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Exposition « Des mains de maîtres. Sculpteurs baroques et rococo à Namur (17e-18e siècle) »

« Namur est une ville baroque ». C’est ce qu’entend souligner la nouvelle exposition du Pôle Muséal Les Bateliers à Namur, qui ouvre ses portes le 14 mai prochain. Si la ville compte de nombreux bâtiments des 17e et 18e siècles, la sculpture contribue aussi à structurer son environnement urbain, sur les places et les enseignes de maison. Or, un autre patrimoine sculpté n’est pas visible à l’air libre : celui conservé dans les églises. Pour (re)découvrir ces œuvres, une grande exposition sur la sculpture baroque et rococo à Namur est présentée au sein du Pôle muséal, et se prolonge dans un parcours à travers les édifices religieux du centre-ville.

Initiée par Michel Lefftz, professeur à l’Université de Namur et spécialiste de la sculpture des anciens Pays-Bas, l’exposition présente une sélection des plus talentueux sculpteurs, actifs durant les deux siècles concernés par l’art baroque et rococo. La production sculptée namuroise des 17e et 18e siècles trouve en effet à Namur un terrain d’expression fertile, soutenu par un mécénat relativement important. Des personnalités artistiques de premier plan y émergent, dans la continuité des sculpteurs de la vallée mosane qui, depuis le Moyen Age, produisent des œuvres de grande qualité.

Laurent Delvaux, Saint Augustin. Namur, Cathédrale Saint-Aubain. © KIK-IRPA, Bruxelles, X136368.
Laurent Delvaux, Saint Augustin. Namur, Cathédrale Saint-Aubain. © KIK-IRPA, Bruxelles, X136368.

Suivant un parcours chronologique, l’exposition « Des mains de Maitres » aborde tout d’abord la sculpture religieuse du 17e siècle, en pierre et souvent de grand format. Le sculpteur Pierre Enderlin y est mis à l’honneur, en tant que jalon important des débuts de la sculpture baroque dans nos régions. Les salles suivantes sont consacrées aux sculptures de Guillaume Coquelé, et aux œuvres attribuées à Jean Thonon. Au 18e siècle, le bois prend peu à peu le dessus sur le mobilier liturgique et la sculpture en pierre ; moins coûteux, il profite aussi de l’usage de la polychromie. Pour répondre aux demandes d’une clientèle moins fortunée, les matériaux comme les formes se diversifient, et la production en terre cuite se développe. Ces évolutions seront représentées par les œuvres de Denis-Georges Bayar, Laurent Delvaux, Jacques Richardot, Pierre-François Leroy et François-Joseph Denis.

La visite se poursuit au-delà des salles du Pôle muséal, dans plusieurs édifices religieux du centre-ville : l’église Saint-Nicolas, l’église Saint-Loup, la cathédrale Saint-Aubain et le Musée diocésain. L’occasion d’y observer les œuvres en contexte, avec un feuillet de présentation.

Pierre-François Leroy, Sainte Anne, 1764. Namur, église Saint-Loup © M. Moriaux.

A titre d’exemple, l’église Saint-Loup est non seulement un des joyaux de l’architecture baroque des Pays-Bas méridionaux mais abrite également plusieurs sculptures de ce même courant artistique. A l’occasion de l’exposition, la fabrique d’église et les Amis de l’église Saint-Loup (association bénévole organisant des événements en faveur de la préservation et de la restauration de l’église et de son mobilier) dévoileront au public plusieurs œuvres. Quelques sculptures seront mises en lumière, dont une sainte Anne récemment restaurée, un saint Roch, deux saints jésuites représentant saint Ignace et saint François de Borgia et autres œuvres directement intégrées dans les autels et boiseries. Pour agrémenter le parcours, des vitrines d’objets orfévrés et de reliquaires baroques seront également présentées. De manière tout à fait inédite, l’église accueillera aussi les quatre angelots musiciens de la collection Art et Histoire en Namurois/ Amis de l’Hôtel de Groesbeeck-de-Croix.

« Des mains de Maîtres » constitue donc une belle valorisation du patrimoine sculpté de nos églises, avec des œuvres prêtées – entre autres – par plusieurs fabriques d’église (Sainte-Gertrude de Nivelle, Sainte-Gertrude d’Havelange, Saint-Jean-Baptiste de Namur, Saint-Materne d’Anthée, Saint-Rémi de Thon-Samson, Notre-Dame de Flawinne) et le Musée diocésain.

Un catalogue en deux volumes, édité par la Ville de Namur dans la collection « Les Bateliers – Beaux-Arts » sera publié à l’occasion de l’exposition. Deux conférences sont également au programme :

Informations pratiques

Lise Constant et Maura Moriaux

CIPAR - Centre Interdiocésain du Patrimoine et des Arts Religieux