Nouveauté dans la région de la bataille de Waterloo : l’église de Plancenoit intégralement inventoriée !
Plancenoit, petit village situé au cœur du Brabant Wallon, a été le théâtre de combats intenses menés à l’époque de la bataille de Waterloo. Réputée à ce titre, il convient de mettre en lumière d’autres éléments qui viennent enrichir la localité : son église paroissiale, une équipe de fabriciens motivés et un inventaire intégralement réalisé !
Une commune dynamique
Dans la commune de Lasne, l’inventaire de l’église de Plancenoit rejoint ainsi celui de l’église Saint-Lambert à Chapelle-Saint-Lambert aux rangs des récolements validés ! D’autres tels que Maransart ou encore Lasne, pourront bientôt figurer à leurs tours parmi ceux-ci.
En effet, nombreux sont les fabriciens qui s’impliquent dans les sept paroisses du territoire communal pour entretenir et valoriser le patrimoine religieux. Cela s’est notamment démontré lors des Journées du Patrimoine 2023, à l’occasion desquelles ils avaient non seulement emprunté les expositions du CIPAR mais aussi présentés plusieurs de leurs plus beaux objets, rassemblés de manière exceptionnelle et temporaire à l’église de Lasne.
Photos de l'exposition à Lasne © L. Escoyez
La préparation de l’événement a permis notamment de donner un coup de boost aux inventaires et celui de Plancenoit est un parfait exemple de récolement terminé dans ce cadre.
Un travail déjà en cours depuis quelques temps
La fabrique de Plancenoit avait déjà entamé la réalisation de son inventaire il y a quelques années. Louis Escoyez, président de la fabrique d’église, nous rapporte à ce sujet : « nous avions commencé à lister dans un tableau Excel les dénominations, quelques descriptions et des photos. » Après avoir pris connaissance de la méthodologie CIPAR, la fabrique d’église s’est mobilisée pour compléter et corriger des données ainsi que d’ajouter de nouveaux biens qui n’avaient pas encore été répertoriés, tels que les vitraux.
En effet, l’élaboration d’un récolement permet véritablement d’avoir une idée nettement plus précise du contenant d’une église ainsi que d’en apprécier les qualités, tant historiques qu’artistiques. Une fois cette étape réalisée, le plus gros du travail est fait. Toutefois, il est utile d’actualiser au besoin les renseignements, la fabrique témoigne à ce sujet : « nous profiterons des vérifications et actualisations annuelles de notre inventaire pour contrôler l’évolution de l’état de conservation des biens répertoriés. Cela nous permettra aussi au besoin de planifier les remises en état ou les mesures d’entretien indispensables. »
Si Monsieur Escoyez pouvait donner un conseil aux fabriques qui débutent leur inventaire, ce serait de privilégier le travail de groupe de sorte à pouvoir avancer de manière pragmatique et efficace. Par ailleurs, rajoutons que cela est aussi plus convivial !
Quant aux projets futurs, la fabrique va poursuivre l’entretien de ses biens et envisager les possibilités pour entreprendre quelques actions, telles que la restauration des toiles peintes constituant le chemin de croix.
Photos de l'auteur. Vue générale et une des toiles du chemin de croix
Maura MORIAUX