Orfèvrerie

Table des matières

Les outils pour vous aider :

Des conditions de température et d’humidité relative instables ;
Les polluants présents dans l’air (souffre, chlore…). Ils peuvent provenir du matériaux des armoires, du chauffage, des produits d’entretien, etc ;
Le contact avec les doigts : les traces de doigts sont acides et laissent des marques. Celles-ci seront de plus en plus visibles avec le temps et très difficiles à faire partir ;
La poussière : déposée sur les objets, elle retient et concentre l’humidité et les polluants ;
Les produits de nettoyage vendus dans le commerce pour entretenir le métal. Agressifs et acides, ils sont d’autant plus nocifs qu’ils sont souvent mal rincés ;
Les vols.

Portez des gants en coton ou en nitril pour éviter les traces de doigts ;
Examinez les objets avant de les saisir pour détecter les éléments fragiles ou mobiles ;
Evitez de porter les objets anciens par leur anse (les soudures fragilisées peuvent rompre) ;
Soyez prudent lors du retrait des housses de protection.

Les locaux de rangement des pièces d’orfèvrerie doivent être sains, secs, et sécurisés ;
Les objets d’orfèvrerie doivent être rangés dans un coffre-fort. Si votre église ne dispose pas de coffre-fort, prenez contact avec le service du patrimoine de votre diocèse pour évaluer la situation ;
Séparez les objets encore utilisés régulièrement de ceux qui ne le sont plus, pour éviter de manipuler ces derniers inutilement ;
Le métal peut se griffer et se bosseler : n’accumulez pas les objets, ne les serrez pas les uns contre les autres. Attention à ne pas plier les croix et autres éléments qui surmontent les objets, en les rangeant dans des emplacements trop petits.

Pour les protéger de la poussière et des polluants, couvrez les objets par des housses sur-mesure en coton propre (non blanchi au chlore) ;
Si des écrins et coffrets de rangement d’origine sont conservés, n’hésitez pas à les utiliser.

Un dépoussiérage à sec des objets d’orfèvrerie, avec des brosses et des chiffons très doux, leur fera le plus grand bien. Cela pourra même suffire à leur rendre meilleure allure.

Si vous envisagez un traitement de restauration d’un objet, prenez contact avec le service du patrimoine de votre diocèse. Il regardera avec vous ce qui est faisable :
- en fonction des cas, il sera peut-être possible d’intervenir vous-même, avec les gestes et les produits appropriés,
- ou il faudra faire appel à un conservateur-restaurateur spécialisé (le service du patrimoine vous fournira des références).