CIPAR

Le CIPAR a travers le regard d’une stagiaire

Publié le 01/06/2023

Ces derniers mois, le CIPAR a accueilli une nouvelle stagiaire et étudiante en histoire de l’art et archéologie, Maxine Poppe. Elle nous partage son expérience vécue ainsi que les activités réalisées.

Je suis étudiante en Master 2 en histoire de l’art à l’ULB, mon master a une finalité qui se concentre sur la muséologie et la conservation du patrimoine. Sachant cela, je m’étais décidée à choisir un stage qui me permettrait d’explorer mes perspectives professionnelles dans le milieu de la conservation préventive. En outre, j’ai toujours été attirée par la conservation du patrimoine, mais je me demandais à quoi ces missions devaient ressembler quand elles ne prenaient pas place dans un musée.

Actuellement, je peux déjà conclure que mon stage au CIPAR fut un excellent complément à la formation universitaire. Celui-ci contribua à mettre en perspective tout ce que l’on apprend mais aussi de mettre en pratique en se forgeant une expérience de première main !

Encodage de l’inventaire des textiles à la cathédrale de Dinant (© M. Moriaux)
Encodage de l’inventaire des textiles à la cathédrale de Dinant (© M. Moriaux)

Un des points fort du CIPAR est qu’il montre une image de la conservation qui est dynamique, polyvalente et qui est étroitement lié à l’humain et à ses besoins. En effet, les visites et rencontres avec les membres des fabriques m’ont bien démontrées que le patrimoine religieux est à part et ne doit pas être envisagé de la même manière qu’une collection d’objet muséaux. Ce sont des biens mobiliers, des œuvres qui sont manipulées régulièrement et dont le sens et valeur découle de leur usage. Envisager leur conservation en prenant en compte ces aspects est alors capital.

Dans la pratique, mon stage a été rythmé de visites sur le terrain et d’encodages d’inventaires, ce qui m’a révélé le niveau d’organisation et de concertation nécessaire pour assurer la conservation du patrimoine à travers toutes les églises de Wallonie. Ces visites et ces missions in situ m’ont permises à la fois de suivre des experts du patrimoine et de découvrir les coulisses du métier. De plus ces visites ont aussi demandé une certaine indépendance et participation active de ma part, ce qui m’a aidé à aiguiser mon analyse et mes connaissances.

Montage de l’expo à Lobbes avec le CHASHa (©M. Poppe)
Montage de l’expo à Lobbes avec le CHASHa (© M. Poppe)

J’ai également réalisé quelques jours de mon stage dans le diocèse de Tournai auprès du CHASHa, pour le montage d’une exposition à Lobbes et pour la préparation des journées du patrimoine.

En plus de cela, j’ai assisté à des conférences organisées par le CIPAR et autres évènements de médiation. Celles-ci témoignent de l’action du CIPAR dans ce domaine qui est tout aussi importante. La sauvegarde du patrimoine sans valorisation ou étude de celui-ci n’a que peu de sens. J’y ai découvert la diversité des profils gravitant autour du patrimoine religieux : le clergé, les fabriques, les amateurs de patrimoine religieux, les historiens de l’art et autres professionnels de la conservation-restauration.

Je tiens à remercier le CIPAR pour son accueil et particulièrement Maura Moriaux pour tous ses efforts pour rendre ce stage le plus pertinent et intéressant possible pour moi. Ce fut une expérience très positive qui m’a permis de décloisonner mon rapport à la conservation, de la considérer hors des cours et des grands codes théoriques.

Maxine POPPE

 

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