Goudji à Paris
Goudji est né en 1941, en URSS. Il fréquente la sculpture aux Beaux-Arts de Tbilissi (1958-1962) avant de quitter la Géorgie et de devenir orfèvre à Moscou. C’est en 1974 qu’il décide de s’installer en France. Il reçoit la nationalité française en 1978. Son art est unique et novateur : « Orfèvre, il conjugue la technique de la dinanderie avec l’incrustation de pierres dures dans le métal, innovation qu’il a élaborée seul » (DP). Il crée ainsi bijoux, fibules et sculptures, mêlant civilisations anciennes et contemporaines.
Dès 1976, Goudji est sollicité pour réaliser une épée d’Académicien, celle de François Marceau. S’ensuivront de nombreuses parures et sculptures en or, argent et pierres dures. A son actif, il compte 14 épées d’Académiciens. Aujourd’hui, ses œuvres sont exposées en France et à l’étranger. De nombreuses pièces font partie de musées mais également de collections privées.
Goudji est également actif dans le domaine de l’Art sacré. Parmi ses premières réalisations, il y a celles pour la cathédrale de Chartres (notamment une cathèdre). Il y a une dizaine d’années, les Sanctuaires de Lourdes lui ont confié l’aménagement du chœur de la basilique du Rosaire. Il a également réalisé de la vaisselle liturgique.
Le trésor de Notre-Dame de Paris. Des origines à Viollet-Le-Duc
C’est ainsi qu’est intitulée la seconde exposition que nous vous proposons de visiter. Elle se déroule au Musée du Louvre, dans la Galerie Richelieu. Sauvé du dramatique incendie d’avril 2019, le trésor de Notre-Dame est depuis entreposé dans les réserves du Louvre, en attendant son redéploiement à la cathédrale.
Le site internet du Louvre présente ainsi l’exposition : « L’exposition retrace ainsi à travers plus de 120 œuvres l’histoire du trésor de la cathédrale de Paris et sa résurrection au 19e siècle, en les replaçant dans le contexte même de son histoire millénaire. Avec pour la première fois, la proposition de remonter le temps et de renouer avec l’histoire du trésor avant la Révolution : inventaires, récits historiques, peintures, manuscrits enluminés, gravures et autres documents figurés, permettent de retracer en partie sa longue histoire depuis les temps mérovingiens. »
Signalons encore que la cathédrale de Paris possède des reliques précieuses provenant de l’ancienne chapelle royale : celles de la Couronne d’épines et celles du Bois de la Croix. C’est également le cas de notre cathédrale Saint-Aubain qui abrite également des reliques de la Couronne et de la Croix.
L’art sacré de Goudji et le Trésor de Notre-Dame de Paris ont une résonance particulière pour nos services, attachés à la beauté de la liturgie ou à la conservation du Trésor de la cathédrale Saint-Aubain : c’est pourquoi nous sommes ravis de vous proposer ce programme.