Quelques aménagements liturgiques à la Collégiale Saint-Pierre (Leuze-en-Hainaut)
Des travaux vont commencer à l’extérieur de la Collégiale… Une occasion aussi de repenser un peu son aménagement intérieur…
Au départ de la réflexion…
Le point de départ de ma réflexion fut la découverte - et je dois reconnaître, mon émerveillement…- devant la grande Croix qui se trouvait alors dans le sombre couloir qui conduit à la sortie latérale nord de la Collégiale (côté caserne des Pompiers). Un magnifique Crucifix de bois sculpté et polychromé… Un Christ marqué par la souffrance, mais qui vous regarde avec tellement de compassion dans les yeux, un regard qui, chaque fois, me faisait réentendre intérieurement ces mots qui me guident jour après jour dans mon ministère et finalement dans ma vie tout entière : « pour que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux… » [Evangile selon saint Jean 17, 26].
Malheureusement, l’endroit où il se trouvait est humide, soumis au va-et-vient de la poussière, des courants d’air… De plus, sans doute des travaux de peinture ont-ils été réalisés sur les murs de ce couloir il y a quelques années, et à ce moment, on n’a pas protégé la magnifique Croix accrochée au mur. Conséquence : des éclaboussures sont venues entacher ce magnifique témoignage d’un art et d’une prière d’autrefois… Sans compter que ce couloir n’est emprunté quasi par personne et que, dès lors, ce très bel ouvrage, témoin à la fois patrimonial et spirituel, restait caché aux yeux du Croyant ou du Visiteur : incompréhensible bien sûr… Très vite après mon arrivée à Leuze (en septembre 2018), tous ces éléments ont fait naître en moi le désir de sortir ce Crucifix de son « trou noir », de le mettre en lumière et d’en faire un lieu symbolique central dans l’église. Restait à réfléchir au « comment faire »...
1ère Étape : prendre la température…
Bien sûr ! Nouvel arrivé comme Curé de Leuze, je ne pouvais pas tout « chambouler » et certains autres dossiers (fabriques d’église, catéchèse des adultes et des enfants…) réclamaient toute mon attention ; il fallait prendre son temps, ce qui, chez moi, je le reconnais humblement, est toujours difficile… Mais voilà, quelques mois ont passé… un an… deux ans… quasi trois ans même… Durant ce laps de temps, je faisais, de temps à autre, quelques coups de sonde auprès des personnes qui fréquentent le plus la Collégiale, je veux dire les fidèles des Messes de semaine : certains, je les rencontre quasi chaque jour… Petit à petit, j’ai posé quelques questions, suggéré quelques possibilités de changement… Bien souvent, je recevais un écho encourageant, parfois même une suggestion à laquelle je n’avais pas pensé… Il était donc venu le moment de se lancer dans l’aventure…
2ème étape : réaliser un support adapté et choisir l’emplacement dans la nef
Grâce à plusieurs « petites mains » que je remercie infiniment, ce grand Crucifix a pu faire son entrée cette semaine dans la nef de l’église et ainsi être offert à la contemplation et à la prière de tous : merci à Claude Yao qui m’a aidé à le sortir de son couloir ; à Patrick Desmedt, notre artisan-menuisier à qui j’ai demandé de réfléchir et réaliser le support (car on ne pouvait pas attacher la Croix directement sur le pilier : l’église est classée…) ; à André Lecouvet, François Vermeersch et son fils Simon, à Anne Despret qui ont aidé M. Desmedt dans le montage du support !
Quant à l’emplacement qui devait être dévolu à ce majestueux Crucifix, il était clair à mes yeux qu’il devait trouver place aux abords immédiats du Tabernacle que nous utilisons, ce très beau meuble de bois sculpté orné de la figure évangélique du « Bon Pasteur ».
En effet, la Croix représente le Mystère pascal de notre Seigneur Jésus Christ dans son unique historicité [« …ainsi le Christ, après s’être offert une fois pour toutes… » (Lettre aux Hébreux 9, 28) – « Le Christ lui-même est mort une fois pour toutes… » (1ère Lettre de Pierre 3, 18)], alors que le Tabernacle contient le Mystère pascal dans son actualisation sacramentelle, le Saint-Sacrement du Corps du Christ [« Ceci est mon corps donné pour vous ; faites cela en mémoire de moi… » (Evangile selon saint Luc 22, 19)]. Le pilier droit du Sanctuaire près duquel est posé le Tabernacle s’imposait donc naturellement. Nous y avons transporté le Crucifix, nous l’avons posé sur une élévation afin d’éviter la dénivellation du podium du Chœur ; l’idée est alors venue de déposer de part et d’autre les deux statues représentant Marie et l’Apôtre Jean, d’abord parce que leur apparence (expressions, teintes…) semble très proche de celle du Christ posé sur le Crucifix, ensuite parce que c’était une façon de reproduire au niveau du sol la configuration de la traditionnelle « Poutre de gloire » à l’image de celle que l’on trouve encore en notre église St-Michel de Grandmetz : « Femme, voici ton Fils… Voici ta mère… » (Evangile selon saint Jean 19,26-27).
3ème étape : repenser le « Paradis »
Placer le Crucifix à cet endroit imposait de déplacer la statue de Saint Badilon qui s’y trouvait depuis quelques années ; auparavant, elle se trouvait dans l’abside du transept nord, à droite de l’Autel, comme l’indique cette photo de 1944 (à gauche).
Dans une deuxième étape, nous avons donc repensé l’aménagement du « Paradis », comme on dit parfois avec un brin d’humour pour évoquer le lieu des diverses statues des saints et saintes qui ornent une église…
En lisant quelques textes anciens et en cherchant (merci internet…) quelques photos d’archives, j’ai découvert qu’il y a « un certain temps », un Autel de la Collégiale était dédié à « St Badilon, protecteur de Leuze ». Il s’agissait de l’Autel qui se trouve au chevet de l’église, dans le déambulatoire ; ainsi, l’abbé Petit, dans son « Histoire de la Ville de Leuze » page 275, écrit : « Au chevet du chœur était placé un autel en bois de chêne avec un retable sculpté composé d’une niche ogivale et de colonnettes. La niche était destinée à recevoir la châsse renfermant les reliques de saint Badilon… », ce qui est confirmé par la photo (à droite) prise en 1944 où l’on voit l’emplacement réservé à la châsse du Saint (un agrandissement de la photo permet d’ailleurs de lire l’inscription : « Saint Badilon, Protecteur de Leuze, p.p.n. », inscription dont on peut encore deviner quelques dorures sur le mobilier actuel… Dommage que cela ait été effacé…).
M’est alors venue l’idée de trouver un lieu dans la Collégiale qui pourrait être, comme autrefois son chevet, dévolu aux saints et saintes ayant particulièrement marqué la cité leuzoise. En regardant la configuration de l’église et ses différentes parties, l’abside du transept sud (à droite quand on traverse la nef) semblait convenir pour ainsi évoquer la vie spirituelle locale. Pourquoi ? A cause du tableau (1865) de Pierre-Joseph Witdoeck qui orne le retable de son Autel : en effet, on y voit contemplant le Sacré-Cœur, Ste Marguerite-Marie Alacoque, entrée au couvent de la Visitation à Paray-le-Monial et inspiratrice de la dévotion au Sacré-cœur. Et le lien était ainsi fait avec nos sœurs de la Visitation, présentes à Leuze depuis bien longtemps. C’était donc ce lieu qui pouvait symboliquement structurer les grandes figures de la vie spirituelle de la cité. L’idée était trouvée. Prendraient place dans ce lieu (à gauche de la photo page suivante) la statue de saint Badilon (considéré selon la tradition comme premier abbé de Leuze) et sa Châsse posée majestueusement sur l’Autel, à droite la statue de saint François de Sales (en lien avec la présence des Sœurs salésiennes), à gauche sur l’Autel la statue de saint Sébastien (en lien avec l’existence passée d’une confrérie d’archers – cette statue se trouvait dans un coin de la sacristie), à droite sur l’Autel la statue de saint Blaise (en lien avec une chapelle qui lui était autrefois dédiée – statue que j’ai retrouvée en piètre situation dans l’arrière-sacristie). Voici le résultat (Fig. 6.), un lieu « parlant », je pense, où seront d’ailleurs baptisés les habitants qui le souhaitent, puisque c’est dans ce bras du transept sud que nous avons posé l’année dernière le baptistère de la Collégiale… Une façon d’entrer aussi dans l’histoire spirituelle de la Cité leuzoise…
En face, dans l’abside du transept nord (à gauche quand on traverse la nef – fig. 7), sous le tableau évoquant la Sainte Trinité (Dieu le Père tient la Croix de son Fils Jésus le Christ, et les deux sont surmontés de la colombe de l’Esprit Saint), nous avons posé au centre de l’Autel, sous le tableau, le Reliquaire de la Sainte Croix retrouvé en piètre état également dans une armoire. Je pense que c’est la place qui lui revient… Sur la gauche de l’Autel, nous avons déposé une autre paire plus récente « Marie et l’Apôtre Jean » retrouvée dans l’arrière-sacristie et provenant sans doute d’un « Calvaire » disparu ; sur le côté droit de l’Autel, on trouvera une très belle représentation en chêne sculpté de « Job sur le fumier » qui était, elle aussi, oubliée dans un coin de la sacristie. Enfin, nous avons gardé dans cette abside, à gauche, la statue, beaucoup plus récente mais vénérée par beaucoup de personnes, de Saint Antoine de Padoue ; à droite, nous avons posé la statue de Saint Vincent de Paul et sa bannière, toutes deux rappelant l’existence à Leuze, depuis le XIXème siècle, d’une confrérie dédiée à St Vincent de Paul et vivant de sa spiritualité dans le service du plus petit (ces deux objets auraient donc pu se trouver dans le transept sud, mais il a fallu faire des choix pour équilibrer l’occupation des deux bras de transept). Voici le résultat :
Pour réaliser tous ces déplacements (certains objets sont en effet très lourds), j’ai été aidé par Anne Despret et ses enfants, Cyril et Juliette, ainsi que par André Lecouvet. Un très grand merci à eux !!!
4ème étape : aider le visiteur à s’y retrouver et catéchiser
Dans chacun des bras de transept, un panneau explicatif donne quelques précisions et sur le Saint représenté, et sur la statue conservée. Nous avons encore l’intention de réaliser quelques cartes-prières pour aider les visiteurs à se recueillir devant ces statues, cartes qu’ils pourront emporter avec eux.
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Pourquoi de tels changements ?
Un changement en soi ne sert à rien ; ce qui est important, c’est la valeur ajoutée de « sens » que la modification peut apporter… Au cœur de la vie de l’Eglise, et donc d’une église, il y a le Mystère pascal du Christ Jésus, dont la Croix est sans doute l’un des symboles majeurs, signe qui parle à tout croyant aujourd’hui encore. Il était normal qu’une telle Croix se trouve dans le Sanctuaire de la Collégiale qui en était malheureusement dépourvu depuis que la Croix suspendue au-dessus de la croisée du transept avait été décrochée in illo tempore ; la photo qui se trouve dans la vitrine au fond de la nef témoigne de la présence de cette Croix autrefois (fig. 8).
Il y a bien quelques petites croix de ci de là, mais aucune qui ne s’impose vraiment. Avec l’aménagement du grand Crucifix sur le pilier du Sanctuaire, je pense que c’est maintenant chose faite… en espérant que beaucoup s’arrêteront quelques instants pour déposer une prière aux pieds de Notre Seigneur Jésus : « Vivez dans la prière… Priez en tout temps, dans l’Esprit… » (Lettre de St Paul aux Ephésiens 6,18).
Ensuite, comme expliqué plus haut, j’ai souhaité mettre en valeur la vie spirituelle leuzoise autour de quelques statues, certaines très bien conservées (St François de Sales par exemple), d’autres abîmées ou ayant perdu certains attributs (St Badilon, St Sébastien, St Blaise). Peu importe… Ce qui compte, c’est ce qu’elles représentent : tous les croyants de la cité de Leuze et d’ailleurs sans doute, qui, un jour ou l’autre, sont venus prier devant elles…
Quant aux autres statues, j’ai souhaité placer sous le regard de tous ceux qui le souhaitent, quelques pièces de notre « trésor » local : une statue n’a pas été sculptée au 17ème siècle pour être cachée dans un coin de sacristie ou un grenier de presbytère, et seulement contemplée par le Curé qui s’habille dans cette sacristie ou qui visite son grenier ! Un « trésor » d’église n’a pas de sens quand il est enfermé dans une pièce ou une armoire. La statue a été sculptée pour que tous les visiteurs puissent la contempler, voire prier devant elle. C’est pourquoi j’ai souhaité « sortir » de leur retraite cachée St Blaise, St Sébastien, Job, ainsi que le reliquaire de la Sainte-Croix, le grand Crucifix et la bannière de St Vincent de Paul. Plus tard, j’espère bien pouvoir encore ajouter l’une ou l’autre « trouvaille », notamment le « Chemin de Croix » de 1897 ou une « Adoration des Mages » datant de 1591, que j’ai retrouvée sous un tas de vieux papiers et de toiles d’araignées…
« Et les risques de dégradations ou de disparition ?… »
Malheureusement, quand on examine certaines photos anciennes, il faut bien reconnaître que des disparitions, il y en a déjà eu…
Sur les deux photos (fig 9 et 10) prises en 1944 et qui présentent les Autels latéraux dans les absides des bras de transept, vous observerez que, de chaque côté de ces autels, il y avait des piédestaux (peut-être en marbre comme ceux qui entourent encore aujourd’hui le maître-autel du Sanctuaire) ; je n’ai pas trouvé trace de ces quatre supports pourtant massifs et pleinement intégrés dans le style général de la Collégiale…
Un autre exemple : sur la fig. 10, on constate qu’il y avait, à gauche de l’Autel du bras de transept sud, une statue de saint Joseph d’égale hauteur par rapport à celle de Notre-Dame Auxiliatrice que l’on voit à droite.
La statue de Notre-Dame Auxiliatrice est toujours bien présente dans l’église, aujourd’hui déposée sur la gauche du sanctuaire. Remarquez le beau chandelier circulaire, en fer forgé, à droite de la statue de Notre-Dame ; si je le retrouve, je veillerai aussi à le replacer…
Ci-contre une photo de la statue actuelle de St Joseph (que nous avons déplacée près de la statue de Notre-Dame il y a quelques mois à l’occasion de l’année dédiée à St Joseph comme le souhaitait le Pape François), différente de celle de 1944 (il suffit de comparer les mains). Je continue mes recherches et j’espère toujours retrouver la plus monumentale des deux statues de St Joseph, qui était assortie à celle de Notre-Dame Auxiliatrice. On verra bien…
Sur la photo du transept sud (fig. 9), on remarque au centre de l’Autel, le Tabernacle dit « du Bon Pasteur », Tabernacle qui avait été ensuite relégué sur l’Autel du chevet de la Collégiale.
Ce Tabernacle assure à nouveau sa fonction en étant installé dans le Sanctuaire de célébration, auprès de la majestueuse Croix. Par contre, sur l’Autel du transept nord (photo ci-dessus à droite), on observe la présence d’un autre tabernacle ; je n’en ai pas retrouvé trace à ce jour.
Un autre exemple d’objets encore introuvables : l’inventaire réalisé par l’IRPA (Institut Royal du Patrimoine Artistique) propose une photo de 1944 présentant un ensemble sculpté et polychromé daté du XVIIIème siècle et en bon état, représentant « St Roch de Montpellier ravitaillé par un chien et réconforté par un ange » (fig. 14). Je ne l’ai pas encore retrouvé, comme je n’ai pas non plus retrouvé trace d’un vase de porcelaine, peint et doré, de 1891 (fig. 15)… ni d’une horloge datée de 1726-1750 en laiton, bois, écailles de tortue, d’une hauteur totale de 82,5 cm… Par contre, j’ai retrouvé la console (hauteur 31 cm) à têtes humaines qui la portait, par terre, dans un coin de l’arrière-sacristie. Ce magnifique ensemble était encore présent en 1978 quand les photos ci-contre ont été prises.
Je pourrais malheureusement encore donner d’autres exemples d’objets actuellement égarés (crucifix, chandeliers…), mais je ne perds pas espoir et continue mes recherches… M. Olivier, président de la Fabrique, m’a rappelé récemment quelques vols « officiels » ; peut-être un jour retrouvera-t-on ces pièces de notre trésor leuzois chez un vide-grenier ou sur un marché aux puces… Si vous avez quelques indices, n’hésitez pas à m’en faire part…
Quant aux dégradations, et comme je l’écrivais la semaine dernière, je pense qu’en exposant les objets, on prend bien moins de risque de les voir se détériorer que de les laisser dans des armoires, remises ou greniers humides, parfois empilés les uns sur les autres.
A titre d’exemple, comparons les deux photos de la statue (XVIIIème siècle) de St Blaise (je n’ai pas retrouvé le socle reliquaire) : sur la photo noir et blanc de 1944 (fig. 17), l’ensemble était encore en bon état… Par contre, la photo couleurs de 2021 (fig. 18) nous montre la statue dans son état actuel (attributs perdus [peigne en fer], peinture très écaillée, lambeaux de vêtements brisés [étole]… signes malheureux d’un manque de soin dans la manipulation et l’entreposage).
Je pense aussi au Reliquaire de la Sainte-Croix que j’ai retrouvé dans une armoire au milieu d’un méli-mélo de pièces d’orfèvrerie qui ressemble davantage à un tas de ferrailles ; une personne non avertie voit cela, elle envoie ce « bric-à-brac » au container… La croix était tordue, les rayons de gloire pliés ou détachés… J’ai fait ce que j’ai pu pour réajuster le tout…
D’ici quelques temps, nous continuerons à mettre en valeur tel ou tel objet qui reste encore à dépoussiérer : je parlais du « Chemin de Croix » de 1897 entassé sur un grenier ou du tableau « Adoration des Mages » de 1591, retrouvé par hasard à la cure…
Aujourd’hui, j’espère simplement que le nouvel agencement apportera à ces beaux objets de notre patrimoine chrétien leuzois, une nouvelle jeunesse et surtout que beaucoup apprécieront de pouvoir les (re)découvrir et peut-être même de prier devant eux… Je suis toujours heureux, le soir, quand je passe un peu de temps dans l’église, d’y découvrir les bougies qui brûlent, signe de la prière de tant d’anonymes…
Et après ?...
Avec M. Christian Brotcorne, à qui j’ai confié la charge de veiller sur notre patrimoine religieux (recensement, mise en valeur patrimoniale et pastorale…), qui a accepté cette responsabilité et qui s’y dévoue avec beaucoup d’intérêt et de compétence, nous réfléchissons à quelque manifestation autour de la fête liturgique de St Badilon, le 8 octobre prochain. M. Brotcorne s’occupe aussi du dossier (lourd sur les plans juridiques et administratifs) concernant le prêt des deux lutrins-aigles pour une exposition à Beaune…
Et puis… il faudra aussi regarder dans les autres églises de notre entité, qui recellent également d’éléments patrimoniaux qui méritent d’être mis à l’honneur et proposés à la prière de tous… A suivre donc… Il y a beaucoup à faire… Si le cœur vous en dit ?...
Chanoine Patrick Willocq